mardi 4 avril 2017

A bicyclette....



Il y a grâce au printemps l'opportunité d'épouser le bon air, la nature, le soleil. Il y a grâce au printemps la possibilité plus grande d'enfin bouger, défouler, purifier le corps et l'énergie.
Et puis il faut travailler... Derrière les carreaux, quand le ciel est beau.

Et c'est alors que le vélo devient magique... 
Il permet de communier avec le printemps au beau milieu d'un emploi du temps surchargé. Il équilibre mon humeur, la gorge de soleil, me défoule, entretient mes muscles, et me permet de dormir du sommeil du juste!

Le trajet à lui seul me donne l'impression d'être en vacances. 
Après avoir déposé mes filles à l'école, je me lance sur une petite route de campagne, qui coupe à travers champs, et où je ne croise presque jamais de voiture (elles sont sur la route principale, bien souvent occupées à aller toujours plus vite).
Je passe ensuite par-dessus la digue, et me voici sur un chemin aménagé le long de la Saône. Je vois l'eau bleue, le port de plaisance, le pêcheur qui est à la même place chaque matin. Dans mes oreilles : symphonie d'oiseaux. Je croise quelques coureurs matinaux.
Je surprends souvent les écureuils, qui ne sont pas effrayés par mon silence. Les cygnes et les canards complètent la faune.
J'arrive ensuite en ville, toujours en suivant ce chemin. Depuis les berges, la ville est bien plus belle. La cathédrale est majestueuse, la lumière prend toute la place.
Puis je traverse les rues commerçantes, vivantes, à portée de main (facile de s'arrêter deux minutes quand on n'a pas à se garer...). Les odeurs des restaurants, du marché, de la boulangerie accompagnent mon trajet vers le travail. 
J'arrive éveillée, stimulée, connectée.

Pédaler chaque jour est utile à de nombreux niveaux.
Pour préserver l'environnement, évidemment.
Pour entretenir sa forme physique, bien sûr.
Pour avoir un autre regard sur sa ville, son village, sa route. Tous les détails sont visibles, accessibles, par tous nos sens.
Pour prendre le temps différemment. La slow life pas trop slow...

Et vous, vous pédalez?


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