mercredi 4 juin 2014

Méditer? {Ressources}



La méditation gagne aujourd'hui du terrain, et c'est tant mieux. De la même manière que la culture physique est entrée dans les mœurs depuis quelques dizaines d'années, la culture de l'esprit semble intéresser de plus en plus de monde. Et c'est mon cas!

Je pratique la méditation seulement depuis plusieurs mois. Je me suis initiée seule, grâce à des lectures et à YouTube. Pas de retraite, pas de pratique avec un instructeur, pas d'expérience sur le long terme. Mon témoignage est donc celui d'une novice et a pour objectif de partager ma découverte.

Méditer, cela m'a toujours un peu inquiétée. Quel est ce moment où on se coupe de la vie? On doit louper tellement de choses importantes! Quelle angoisse! Ma tête, elle gamberge tellement, cela va me mettre mal à l'aise!

Les retours dans mon entourage de ceux qui pratiquent me laissent songeuse... L'expérience les habite. Au détour de plusieurs lectures, la méditation de pleine conscience est présente, généralement pour louer ses effets bénéfiques sur le bien être psychique.

Alors un soir, je me lance. Je débusque cette vidéo sur internet, je mets mon casque, m'assied sur mon matelas et ferme les yeux.
La simplicité du passage à l'acte me plait. Et voici que je retente l'expérience plusieurs fois par semaine au cours de ces derniers mois. Je m'achète ce fabuleux bouquin (vendu avec un CD de méditation guidée).

Qu'est-ce que ça m'apporte?

Logiquement, nous devrions être assez sages, ou en tout cas assez déconnectés de notre époque, pour ne rien en attendre. Et pratiquer humblement.

Ceci dit, voici les raisons de mon temps d'arrêt quasi quotidien:
  • Les exercices m'aident à focaliser sur le présent.
Lorsque l'on pratique la méditation de pleine conscience, toute notre attention est focalisée sur ce que l'on ressent à l'instant T. On se focalise par exemple sur sa respiration, ou les sons qui nous parviennent. Sans jugement ni projection. Pendant ma journée, je garde à l'esprit ce principe, quand je sens que mon esprit commence à stresser pour des évènements futurs dont je ne sais même pas comment ils se produiront.
  • Je relativise
Dans les exercices, nous prenons conscience de nos pensées, en essayant de les regarder passer. On devient observateur. Ce principe pratiqué régulièrement muscle notre capacité à relativiser, à ne pas nous laisser submerger sous des montagnes (qu'on se construit tout seul). Nos états d'âmes sont passagers, nos pensées nous trompent souvent...
  • Je me mets à l'écoute de mon corps...et de mon esprit
Formidable exercice qu'est le scanner corporel, dans lequel on écoute chaque partie de notre corps, toujours sans interprétation. J'aime sentir mes pieds chauffer, mon ventre se nouer, mon cœur battre. Je prends du temps pour moi pour vivre un peu plus en harmonie.
  • Je ne complexe pas
La méditation n'est pas une compétition, une discipline avec des champions... sur 15 minutes, je dois être dans l'exercice en pleine conscience certainement 5 minutes, mais ce n'est pas grave. Pour moi, l'important est de passer à l'acte. Parfois, mes séances sont très signifiantes. Parfois non. Et ce n'est pas la question, je sais que le travail sera de longue haleine et mon objectif n'est autre que celui m'y atteler.
  • Je suis encore plus présente au monde
Pour moi qui était inquiète de gaspiller du temps à être seule avec moi dans le "néant", je me suis étonnée des effets d'ouverture à mon environnement, à l'autre, à moi. Mes séances se rappellent à moi dans mon quotidien, laissant toutes mes perceptions prendre la place pour vivre l'instant.

La méditation de pleine conscience est donc un moyen accessible de prendre soin de soi, de développer ses compétences à gérer ses émotions, de mieux se connaître
Sur mon chemin vers une vie plus harmonieuse, c'est manifestement une ressource indispensable.

Et vous, vous méditez?



2 commentaires:

  1. J'ai méditè par l'intermédiaire du yoga et cela m a bcp apporté, mais le temps est devenu plus précieux par la suite...

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  2. C'est vrai qu'il n'est pas toujours facile de décider de son temps... Mais parfois, s'arrêter sur une respiration, observer ce qui se passe en nous peut être faisable. Au moment de s'endormir peut-être?

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