Mon défi se modifie...
Mon voyage me mène là où je ne m'attendais pas.
Arrêter de râler m'a posé question. Est-ce qu'on ne contient pas trop nos émotions?
Aujourd'hui j'ai eu quelques éléments de réponse suite à un entretien avec une psychologue clinicienne.
En gros, pour gérer ses émotions, il faut savoir les accueillir. Se donner le droit de les éprouver. Isabelle Filliozat explique tout bien ici leur utilité.
Arrêter de râler ou de s'énerver, c'est avoir un contrôle incroyable de ses ressentis. Et si certaines émotions s'invitent dans notre esprit avec classe et politesse, d'autres squattent et envahissent notre raison. Parfois, ça déborde, et le seul biais cognitivo-comportemental ne les délogera pas si facilement (ou pour les placer là où on ne les voit pas, dans nos maladies chroniques ou nos cauchemars). En d'autre terme, il est possible de réussir à s'améliorer en agissant sur nos comportements (de nombreuses études ont prouvé que cela fonctionne, et c'est ce qui m'intéresse dans la psychologie positive), mais quand ça coince trop, une autre approche est nécessaire.
Mon seul objectif : la prise de conscience
Je poursuis mon défi car il m'apporte de précieux :
- la prise de conscience, qui pousse à agir,
- l'écoute, car à ne plus réagir excessivement, j'accueille mieux ce qu'ont à dire les autres
- la bienveillance.
Donc mes règles changent: pendant 21 jours, je note mes râleries, je tourne ma langue 7 fois dans ma bouche... Mais je ne vise plus l'objectif zéro. Si quelque chose me met en colère, je m'efforcerai de le dire, j'essaierai de l'accueillir, d'y réfléchir. Et je l 'inviterai dans un espace délimité.
Zéro râlerie pendant 21 jours est certainement atteignable, et si j'y arrive je serai la première ravie!
Si de votre côté vous testez l'expérience, je serai curieuse d'avoir votre avis!
Mes 3 moments
- 3 heures avec Julien Doré
- M'asseoir sur une banc, 5 minutes avec moi
- Chanter
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